Clarence-Rockland examine son eau souterraine

Montréal compte ainsi poser plus de 700 appareils de détection en mesure de préciser le lieu d'une fuite à deux mètres près.

La Cité de Clarence-Rockland veut en savoir plus sur ce qui se trame sous ses pieds. La municipalité de l'Est ontarien entame donc une vaste étude de son réseau d'eau souterrain. Clarence-Rockland souhaite ainsi évaluer la quantité et la qualité de l'eau qui se trouve dans son sous-sol afin de mieux planifier son développement.


«Les résultats de cette étude vont d'une part accélérer et faciliter l'émission de permis de construction, puisque nous allons avoir en mains les données relatives à l'accessibilité et à la qualité de l'eau. Ça va également nous permettre d'être aux aguets quant aux problèmes potentiels liés à sa qualité ou au manque de ressources hydriques dans certains secteurs», explique le conseiller municipal et ingénieur, Guy Félio.

Les conclusions de l'étude, ajoute-t-il, seront utiles pour la planification du développement des zones de Clarence-Rockland où les services publics d'aqueduc ne sont pas encore disponibles.



Environ 30% des foyers de Clarence-Rockland dépendent d'un puits, surtout dans les secteurs ruraux de la municipalité. Afin de mieux comprendre les nappes phréatiques de la région, des échantillons devront être prélevés dans des puits privés sur l'ensemble du territoire de la Cité de Clarence-Rockland.

Volontaires recherchés

La municipalité et ses partenaires dans l'étude sont à la recherche de résidents volontaires pour un échantillonnage de leur puits. En échange de ce service, une copie détaillée de l'analyse de la qualité de leur eau leur sera remise. Les noms, les informations personnelles et les adresses des propriétaires ne seront pas publiés ou diffusés.

Cette étude servira de modèle à d'autres analyses de cartographie similaires au sein des Comtés unis de Prescott et Russell.

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