Selon la conseillère Lise Romain, Fort-Coulonge a été reconnue pour avoir adopté une politique favorisant les services aux aînés et pour avoir posé des gestes en faveur des personnes âgées.
Ainsi, la municipalité a organisé un café des aînés, au cours duquel les personnes âgées ont pu exprimer leurs besoins et faire des commentaires sur les services municipaux qui leur sont offerts. «Une municipalité doit être attentive à toutes sortes de détails qui font une différence dans la vie des aînés. Ainsi, la construction d'un trottoir peut paraître banale, mais s'il est mal conçu, le trottoir peut causer des ennuis aux personnes à mobilité réduite et aux aînés. Nous avons aussi un projet de parc d'hébertisme sur les rives de la rivière Coulonge, mais il est présentement retardé parce que le ministère de l'Environnement ne l'a pas approuvé», a indiqué Mme Romain.
Fort-Coulonge a obtenu cette reconnaissance des mains du ministre de la Santé et des services sociaux du Québec, Réjean Hébert, en fin de semaine dernière.
Gatineau continue son travail
De con côté, la Ville de Gatineau espère être reconnue, elle aussi, comme municipalité proche des aînés. Le conseiller Luc Angers qui pilote ce dossier insiste sur l'importance pour la ville de se doter d'un plan d'action clair pour les services aux aînés. «Il s'agit de poser des gestes concrets comme, par exemple, s'assurer que les traverses pour piétons situées près des résidences pour personnes âgées soient bien adaptées à leurs besoins. Le déneigement des trottoirs est aussi un élément important pour faciliter la mobilité des aînés, tout comme l'installation d'ascenseurs dans des endroits publics fréquentés par les personnes âgées», a indiqué M. Angers.
Près d'une centaine de municipalités québécoises ont le statut d'«amie des aînés».