Célébré pour la première fois le 22 avril 1970 aux États-Unis, le Jour de la Terre a pour objectif de ramener à l'ordre du jour la question environnementale, à l'échelle du globe. Sa création visait avant toute chose à encourager les étudiants à mettre sur pied des projets de sensibilisation à l'environnement dans leurs communautés.
Lundi, le Conseil des écoles publiques de l'est de l'Ontario (CEPEO) a profité de cette journée pour lancer sa nouvelle politique environnementale, qui s'appliquera désormais à toutes ses écoles. Depuis quelques années, à l'instar d'autres établissements scolaires de la région, les écoles publiques se sont engagées à réduire les impacts négatifs des activités scolaires et parascolaires sur l'environnement.
Pas question toutefois de s'engager à construire des édifices certifiés LEED, une norme d'efficacité énergétique en matière de construction de bâtiments.
Si l'Université d'Ottawa, par exemple, dispose d'une politique exigeante que tous les nouveaux immeubles et les travaux de modernisation répondent au moins aux critères de la certification LEED argent, le CEPEO juge qu'il serait trop coûteux de s'engager dans la même voie.
«Avec les budgets dont on dispose, ce n'est pas évident de prendre un tel engagement», a souligné le surintendant à l'éducation Jean-Pierre Dufour, notant l'âge de plusieurs édifices détenus par le conseil.
Déchets et graffitis
Lundi marquait aussi le lancement de la 20e édition du Grand ménage de la capitale, le maire Jim Watson invitant les Ottaviens à participer au ramassage des déchets et à l'élimination des graffitis sur tout le territoire de la ville.
En 2012 seulement, 88000 bénévoles ont participé à 1440 projets de nettoyage à l'échelle de la ville. Plus de 1,4 million kg de déchets ont été recueillis dans les espaces publics depuis 1994.
À Gatineau, le maire Marc Bureau a pris part à plusieurs activités pour marquer le Jour de la Terre. En après-midi, il a notamment donné le coup d'envoi au grand ménage du printemps de la polyvalente de l'Érablière. Armés de sacs de plastique et de gants, plus de 1000 élèves ont nettoyé les abords de leur école pour une troisième année consécutive.
Gatineau appuie plusieurs initiatives dans le cadre de son programme du Grand ménage du printemps. La Ville s'est donné comme objectif de rallier 10000 participants cette année, soit 1000 de plus que l'an dernier. Les citoyens, les organismes communautaires et les écoles qui désirent mettre des projets sur pied ont jusqu'au 12 mai pour s'inscrire. «Pour chacune des actions que les citoyens veulent mettre en branle, la Ville fournit tout le matériel nécessaire et on va se charger de reprendre ce qui a été ramassé», explique le maire Bureau.