La foire gourmande qui pourrait s'allonger

Pas de jachère cet été pour la foire gourmande interrives qui reviendra pour une 4e édition, le 25août prochain. L'événement agrotouristique, qui célèbre le mariage des saveurs de l'Outaouais et de l'Est ontarien, pourrait même revenir dans une formule allongée, a appris LeDroit.


«À la demande générale, nous sommes en train de planifier l'évènement sur trois jours. La foire gourmande a connu un tel succès les années précédentes qu'une journée ce n'est plus assez», a déclaré Carole Lavigne, agente de projet pour le Réseau agroalimentaire de l'Est ontarien.

La foire gourmande pourrait se tenir tout le week-end, du vendredi au dimanche.



Lancée en 2010, la foire gourmande interrives réunit une soixantaine de producteurs locaux le temps d'une journée des deux côtés de la rive à la hauteur de Montebello et de Lefaivre en Ontario. Les bonnes fourchettes sont invitées à passer d'une rive à l'autre pour déguster les produits respectifs du terroir à l'aide de traversiers qui font la navette.

Pour les organisateurs, tant du côté québécois, que dans l'Est ontarien, la foire interrives se veut un véhicule pour le développement touristique des régions qui prend de la vitesse. Pour la dernière édition, les retombées économiques pour les villages de Montebello et Lefaivre et leurs environs ont été de 2 millions$.

D'année en année, les visiteurs au tourniquet ont été de plus en plus nombreux. De 4000 à la première édition, ce sont près de 10000 gourmands qui se sont pointés l'an dernier.

«C'est très bon pour l'économie locale et le tourisme. Il y a encore trop de personnes qui ne connaissent pas ces hameaux, pourtant si riches», note l'agente de projet pour le Réseau agroalimentaire de l'Est ontarien.



L'an dernier pour la foire gourmande interrives, Sébastien Genest, le copropriétaire de la petite boulangerie «Chez l'boulanger», dans l'Est ontarien, avait rempli à rebord la fourgonnette de tartelettes faites maison et de pâtés. Tout est parti comme de petits pains chauds, raconte-t-il.

«À la fin de la journée, il ne nous restait rien du tout. La foire pour nous, ce n'est pas comme d'autres, l'occasion de se faire connaître, car nous sommes dans un petit marché local, mais c'est l'occasion de faire de très, très bonnes affaires», explique M.Sébastien Genest.

Sbgauthier@ledroit.com