Cette nomination du conseil des ministres fait suite à une recommandation de la Fédération québécoise des municipalités, précise Shirley Bishop, directrice des communications du cabinet de la première ministre. Cette dernière reconnaît qu'il y a actuellement une vérification administrative de la part du MAMROT à Maniwaki, mais que cela ne concerne que l'administration municipale et non pas M. Coulombe directement. «Robert Coulombe n'est accusé de rien et toute personne est innocente jusqu'à preuve du contraire», précise-t-elle.
Si le cabinet de la première ministre ne voit rien de litigieux à nommer le maire Coulombe au conseil d'administration de cette importante société alors que le MAMROT a lui-même déposé une plainte contre Maniwaki afin d'instituer une enquête dans le dossier du Château Logue, le député de Chapleau et critique libéral en matière d'affaires municipales, Marc Carrière, est plus ambivalent.
«Il ne faut surtout pas présumer des conclusions de l'enquête du ministère, mais on est en droit de se demander si la main droite parle à la main gauche dans ce gouvernement, lance-t-il. Je ne vois pas quelle était l'urgence de combler ce poste. Avec tout le cynisme qu'il y a dans la population, ce qu'on entend à la Commission Charbonneau, peut-être qu'il aurait été plus sage d'attendre que le ministère termine son travail. Le contexte n'était peut-être pas le meilleur pour procéder à cette nomination.»
Marc Carrière tient toutefois à préciser que la vérification du ministère concerne la Ville de Maniwaki et non pas le maire Coulombe personnellement. «Et à ce que je sache, tout le monde est présumé innocent jusqu'à preuve du contraire», ajoute-t-il.
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