La lutte des municipalités, comportant une forte proportion d'anglophones, contre le projet de loi 14, se fera en concertation avec les municipalités de la région de Montréal et elle est appuyée par l'Union des municipalités du Québec.
Elle devrait aussi l'être prochainement par la Conférence régionale des élus de l'Outaouais, a indiqué la mairesse de Chelsea, Caryl Green. Sa municipalité, dont la population anglophone est passée sous la barre des 50 % (46,7 %) est l'une des municipalités qui pourraient perdre leur statut bilingue si le projet de loi 14 est adopté tel quel par l'Assemblée nationale du Québec.
En plus de Chelsea, les municipalités de Kazabazua, Pontiac (Luskvile-Quyon), Mayo et Mulgrave-et-Derry pourraient aussi perdre leur statut bilingue.
Selon la députée de Gatineau, Stéphanie Vallée, le gouvernement péquiste devrait tenir compte de l'apport historique des anglophones dans le développement des municipalités de la région et ne pas se limiter à considérer leur nombre. « Au Québec, nous sommes tous préoccupés par la préservation de notre culture et nous sommes sensibles à l'importance de respecter les pionniers. Or dans plusieurs municipalités de la région, les pionniers étaient anglophones et on retrouve d'ailleurs à plusieurs endroits, des représentants des familles souches de la région. Ces gens-là sont fiers de leur patelin et on devrait le reconnaître », a fait valoir Mme Vallée. La députée a réuni les maires de Chelsea, Kazabazua et Low pour les informer de la portée du projet de loi.
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