Nouvelle opération charme de la SPCA de l'Outaouais

Tout le week-end, la SPCA de l'Outaouais s'est installée dans deux magasins de la chaîne PetSmart à Ottawa. Un passage qui a permis de trouver un toit à plusieurs petites bêtes, se réjouit la dg France Dubois.

Dans l'espoir de hausser son nombre d'adoptions d'animaux, la SPCA de l'Outaouais se tourne non seulement vers les animaleries, mais transporte son opération séduction sur la rive ontarienne et ce, à raison de quatre fois par an. Une stratégie qui visiblement porte ses fruits: 300 bêtes ont trouvé preneurs uniquement en 2012.


Tout le week-end, l'organisme s'est installé dans deux magasins de la chaîne PetSmart à Ottawa dans le but de faire adopter quelques-uns de ses animaux qui en charment plus d'un notamment en raison du prix abordable. Par exemple, un chaton stérilisé, vermifugé, vacciné et sur qui une micropuce a été implantée est vendu environ 200$.

Cette tournée en sol ottavien permet à la SPCA de faire des affaires d'or. Qui plus est, pour chaque animal adopté, PetSmart Charities remet 35$ à la SPCA de l'Outaouais. «C'est une opportunité exceptionnelle. Du côté québécois, ça ne s'est pas présenté encore, mais c'est sûr qu'on va aller cogner aux portes. On voudrait couvrir toute la région, mentionne la directrice générale, France Dubois. Les adoptions se comptent par dizaines et un record de 52 animaux en une seule fin de semaine a même été enregistré dans le passé. C'est énorme, on aurait jamais atteint ces chiffres-là au refuge.»



Du côté gatinois, l'organisme compte sur un partenariat avec l'animalerie La Niche depuis déjà maintes années. Mme Dubois compte d'ailleurs mousser davantage ce type d'entente dans le futur. «Plus on est capable de distribuer nos chats et chiens ailleurs, moins il y en a au refuge, plus ça nous apporte une visibilité et plus on évite qu'ils viennent d'usines à chiots», dit-elle.

Combattre les préjugés

Elle oeuvre aussi à combattre la fausse légende urbaine laissant croire que la SPCA a entre ses murs des animaux négligés. «On a des beaux animaux, ce n'est pas seulement des chiens laids avec la queue coupée et les oreilles arrachées! Beaucoup de gens pensent aussi qu'ils ont des problèmes de comportement ou sont malades. Ce n'est tellement pas le cas, 80% de nos animaux sont sains d'esprit et nous sont ramenés parce que le mode de vie du propriétaire ne lui permettait pas de le garder», affirme France Dubois.

Plus de détails dans l'édition du Droit du 25 février 2013 ou sur ledroitsurmonordi.ca