Plus de 18 000 militaires et citoyens au rendez-vous

Militaires et citoyens. Sur deux pieds, un seul ou sur roues. Plus de 18 000 personnes ont couru côte à côte cette fin de semaine lors de la 5e Course de l'Armée.


L'événement affiche complet depuis juin. On aime dire que cette course, qui propose un parcours de 5 km et un demi-marathon, est celle qui gagne en popularité le plus rapidement en Amérique du Nord.

Pourquoi? «Parce que je pense qu'il y a quelque chose d'émotif derrière, estime le directeur de la course, Simon Côté. C'est un moment pour la population de venir supporter nos militaires et leur dire merci.»



Plusieurs coureurs rencontrés par LeDroit évoquent des raisons plus pragmatiques: entre courir en juin sous un soleil de plomb ou par une douce journée automnale, le choix est clair.

Quoi qu'il en soit, la Course de l'Armée a connu une progression fulgurante depuis ses débuts en 2008, alors que 7000 personnes avaient franchi la ligne d'arrivée. Et les bonnes raisons pour mettre à profit sueur et semelles pour la Course de l'Armée sont nombreuses. Les fonds recueillis permettront d'améliorer la qualité de vie des militaires malades ou blessés, par le biais du programme Sans limites, ainsi qu'à venir en aide aux familles des soldats, qui doivent affronter l'adversité lors des longs déploiements. En tout, 250 000$ entreront prochainement dans leurs coffres.

Le programme Sans limites a été fondé il y a cinq ans. Il offre aux membres blessés ou malades des Forces canadiennes, des ressources et des occasions de participer à des activités physiques et sportives.

En tant qu'amputé ayant servi le plus longtemps dans l'armée et mentor auprès de soldats blessés, Brett Rickard est bien placé pour connaître les bienfaits de ces services. «Le programme est là pour les aider à se remettre sur pied et les encourager à persévérer. Je leur dis que leur vie ne s'est pas terminée lorsqu'ils ont eu leur accident.» Certains réussiront à se relever et trouver de nouvelles fonctions, d'autres non.

Plus de détails dans LeDroit du 24 septembre 2012 ou sur ledroitsurmonordi.ca