Un retour sur les rails prévu en 2014

«Une saison touristique prend dix mois de préparation avant d'être lancée. Nous voulons bâtir un projet à long terme et surtout nous voulons bien le lancer», a fait valoir Louise Boudrias, présidente du CCFO.

Alors qu'elle souhaitait son retour en 2013, la Compagnie de chemin de fer de l'Outaouais (CCFO) devra attendre au printemps 2014 avant de remettre sur ses rails le train à vapeur Hull-Chelsea-Wakefield dont les départs se feront à partir de Chelsea pour une période d'au moins deux ans.


La CCFO a pris cette décision au cours des dernières semaines en raison des nombreux aspects qui restent à finaliser avant de pouvoir annoncer la reprise du service du train touristique. La Compagnie attend notamment une dernière étude sur la relance du train, dont la publication est prévue à la fin du mois, avant de présenter le projet à d'éventuels partenaires. Les coûts reliés à la réfection de la voie ferrée et les nouveaux concepts sur lesquels travaille actuellement la CCFO expliquent également ce report.

«Une saison touristique prend dix mois de préparation avant d'être lancée. Nous voulons bâtir un projet à long terme et surtout nous voulons bien le lancer», a fait valoir Louise Boudrias, présidente de la CCFO.



Coûts élevés de réfection

Le train à vapeur sera donc de retour sur les rails pour la saison touristique de 2014 mais les départs se feront de Chelsea jusqu'au printemps 2016 «au minimum». C'est l'importance des coûts anticipés de la réfection de la voie ferrée dans le secteur de la «côte d'un mille» qui motive la décision de raccourcir le trajet. Les fortes pluies du 24juin 2011 ont fortement endommagé la voie ferrée et ont causé une interruption du service de train pour une grande partie de la saison 2011 et la totalité de la saison 2012. Le coût des réparations a été évalué à 7 millions$. Un montant que la CCFO tentera d'aller trouver auprès des gouvernements fédéral et provincial mais aussi auprès des gens d'affaires de la région.

«Quatre-vingt-dix pour cent des travaux à effectuer se trouvent entre Hull et Chelsea. Il s'agit de la partie la plus onéreuse des travaux et puisque nous désirons faire quelque chose qui va durer, il faut prendre notre temps pour trouver les fonds nécessaires», explique MmeBoudrias.

Plus de détails dans LeDroit du 10 août 2012 ou sur ledroitsurmonordi.ca