L'été à l'école du rire

Depuis lundi, une quarantaine d'enfants, dont Eugénie, Maryke, Elliott et Jules, consacrent une partie de leurs vacances à apprendre le métier de clown à la Cabane en bois rond, dans le secteur Hull.

Avec son gros nez rouge, son chapeau orné d'une fleur jaune et ses espadrilles colorées, Bouchon le clown est sans conteste la tête d'affiche d'un camp d'été nouveau genre à Gatineau... où il n'est pas le seul à faire le bouffon.


Depuis lundi, une quarantaine d'enfants consacrent une partie de leurs vacances à apprendre le métier de clown à la Cabane en bois rond, dans le secteur Hull. En présence de « vrais clowns », ils s'initient à la jonglerie, à la sculpture de ballons, à la magie et à l'art de réciter des blagues. Comme il se doit, les deux semaines d'activités culminent avec la présentation d'un spectacle. Les jeunes de 5 à 12 ans pourront y démontrer tout leur savoir-faire aux parents.

Les enfants se promènent d'un atelier à l'autre au cours de la journée. Et à voir les enfants enchaîner les pitreries à l'atelier de Bouchon, plus tôt cette semaine, on constate qu'il y a du potentiel dans la salle. Encouragés à inventer leurs propres blagues, les enfants les plus extravertis ne se font pas prier, grandes mimiques à l'appui, dans une atmosphère de joyeuse bonne humeur.

Ne comptez pas sur Bouchon pour gronder les plus turbulents. Il préfère les ramener à l'ordre avec une blague ou une grimace. « Avant de chicaner des enfants, il faudrait toujours bien que je retire mon costume de clown », fait-il remarquer, sourire en coin.

Retrouver son âme d'enfant

Bouchon - Alain Villemaire de son vrai nom - vit à temps plein de son métier de clown depuis plusieurs années. Cet ancien intervenant affirme que sa nouvelle profession lui a permis de retrouver son âme d'enfant. Et c'est cette leçon de vie qu'il tente d'inculquer aux enfants du camp. « Faire le clown, c'est en général de rester un enfant. Et c'est important dans notre ère moderne où, à 10 ans, un enfant est déjà un préadolescent. C'est de les sortir d'Internet et de les amener à créer des choses intéressantes au moyen des ballons, de la magie. »

Même si l'idée originale vient de Bouchon, l'instigatrice du camp est Maryse Courchesne, directrice de l'école de musique Adagio. Bouchon a fini par la convaincre de se lancer dans l'aventure, elle qui organise sans discontinuer le camp musical Adagio depuis 11 ans. « On a repris la même formule qui a fait le succès du camp Adagio et ça roule », dit-elle.

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