Sur 2353 membres admissibles, 2033 ont voté, 1516 ont rejeté l'offre de la Ville, tandis que 517 syndiqués ont accepté l'offre.
Tard en soirée, la Ville d'Ottawa annonçait que l'offre de la Ville avait été rejetée à 64 %. La municipalité tenait compte de tous les syndiqués admissibles à voter dans son calcul.
« Le syndicat compromet la situation économique et les résidants d'Ottawa vont en subir les conséquences, a affirmé le maire Larry O'Brien. Ils continuent de faire la grève malgré une offre raisonnable. Nous ne pouvons nous permettre cette grève. Nous sommes en récession. Le syndicat ne comprend pas que nous sommes en récession. »
Le maire a également remercié les résidants d'Ottawa pour leur patience.
Le maire s'est dit touché par les histoires qu'il entend quotidiennement des citoyens d'Ottawa qui tentent de composer avec cette longue grève, que ce soit le covoiturage, la marche, les changements d'horaire au travail ou même le vélo.
« Vous démontrez que vous êtes déterminés. Vous continuez de travailler et vous poursuivez avec votre routine. »
Transitway
Larry O'Brien a ajouté que le conseil municipal d'Ottawa examinera toutes les mesures possibles pour atténuer les impacts de cette grève à OC Transpo. Une des options est d'ouvrir le Transitway à la circulation automobile.
Les résultats du vote étaient attendus vers 22 h, mais l'attente a été plus longue que prévue pour les médias qui ont fait le pied de grue à l'hôtel de ville jusqu'à 23h30.
Le Syndicat uni des transports, Local 279, n'a jamais voulu émettre quel que commentaire que ce soit, hier, insatisfait de la couverture médiatique sur sa décision de mener une grève. La grève dure depuis maintenant un mois. Le principal litige concerne les horaires.
La ministre fédéral du Travail, Rona Ambrose, n'a pas émis de commentaire hier.