Le CÉPEO met en place un service de navettes

Malgré la grève chez OC Transpo, les élèves du Conseil des écoles publiques de l'est de l'Ontario (CÉPEO) pourront avoir recours à un service de transport scolaire dès aujourd'hui pour se rendre en classe.


La signature d'une entente avant les Fêtes avec le Syndicat uni des travailleurs (STU), qui représente les grévistes d'OC Transpo, fait en sorte que le CÉPEO pourra conduire à bon port, matin et soir, quelque 3000 élèves.

 



Pour se faire, les élèves devront se rendre à des points d'embarquement spécifiques. La liste de chaque arrêt peut être consultée sur le site du conseil scolaire au www.cepeo.on.ca. Une lettre a aussi été envoyée à tous les parents concernés.

Le service de navettes permettra l'arrivée des élèves aux écoles avant 10 h. Ils quitteront ensuite leur institution à 16 h 30. La direction a décidé de ne pas changer les heures d'ouverture et de fermeture des écoles concernées, tel qui était prévu initialement.

«La raison est bien simple. Les deux conseils scolaires anglophones adjacents (des partenaires d'occasion) ont décidé de ne pas changer leurs heures durant les Fêtes. Auparavant les trois conseils avaient tous donné leur accord à un tel changement», précise François Benoit, directeur de l'éducation au CÉPEO.

Les élèves qui arriveront à l'école via le nouveau service de transport ne seront pas pénalisés, assure-t-il. Leur retard sera automatiquement justifié par le conseil.



Par ailleurs, aucun changement ne sera apporté à l'horaire des élèves inscrits dans les classes distinctes (enfance en difficulté) qui voyagent par taxi.

Plan avorté au début du conflit

Le CÉPEO pensait pouvoir mettre de l'avant son plan de contingence dès les premiers jours de la grève d'OC Transpo.

Toutefois, les dirigeants avaient avorté leur initiative - pour des raisons de sécurité - à la suite du refus du STU d'offrir des garanties assurant que leurs membres n'entraveraient pas le travail des conducteurs d'autobus scolaires appelés en relève. Les élèves avaient dû se rendre à leur école par leurs propres moyens.

M. Benoit attend avec grand intérêt la réponse des employés d'OC Transpo qui doivent se prononcer sur une nouvelle offre de la Ville d'Ottawa d'ici dimanche. Il est prêt à offrir un service de transport scolaire temporaire pour la durée de l'arrêt de travail.

«Il est impossible de savoir quand le conflit sera réglé. Entre-temps, il faut s'assurer que des services sont offerts aux élèves.»