Un délinquant sexuel écope 12 mois

La chance n'était pas au rendez-vous pour un délinquant sexuel de 41 ans de Gatineau, qui a pris le chemin des cellules pour 12 mois après avoir été reconnu coupable d'agression sexuelle sur sa nièce de 16 ans.


« Il (l'accusé) s'est attiré lui-même les sanctions qu'il doit subir », a tranché le juge Jules Barrière, qui a rejeté les arguments invoqués par l'avocat de l'agresseur sexuel, qui soumettait que son client était admissible à un emprisonnement dans la communauté de deux années moins un jour.

La position de l'accusé était difficile à soutenir en raison de la présence d'une condamnation antérieure de 12 mois de prison, en 1994, pour une agression sexuelle.



Neuf années plus tard, l'homme de 41 ans a récidivé en se livrant à une agression sexuelle sur sa nièce de 16 ans, qu'il est allé retrouver dans son lit, et avec laquelle il a eu une relation sexuelle complète pendant que l'adolescente feignait le sommeil, comme elle l'a indiqué lors de son témoignage au procès.

L'accusé niait quant à lui avoir eu une relation sexuelle, avouant seulement des attouchements, alors qu'il était en état d'intoxication.

Lors de son témoignage, l'oncle avait soumis que sa nièce était consentante et qu'il s'était peut-être mépris sur la nature de ce consentement.

Mais le juge Barrière a rappelé que le consentement d'une victime de 16 ans n'avait aucune valeur légale.



L'oncle devra en plus se plier à une ordonnance de probation de trois ans avec surveillance, au cours desquels il devra se prêter à toutes les thérapies nécessaires.

Il devra aussi fournir un échantillon de son ADN. Il sera ainsi ficher au registre des délinquants sexuels pour une période de 20 ans.