Les négociations en cours touchent 42 000 des 55 000 membres de ce syndicat de professionnels et scientifiques, deuxième en importance dans le secteur fédéral après le syndicat AFPC qui compte 165 000 membres.
Le syndicat a fait cette contre-proposition à l'offre salariale finale de 6,8 % après avoir constaté que le gouvernement avait accordé des bonifications aux ententes conclues avec quatre des cinq éléments de l'Alliance de la fonction publique du Canada, représentant plus de 100 000 employés.
La présidente de l'IPFPC, Michèle Demers, avait indiqué au Droit vendredi qu'elle donnait la chance aux équipes de négociations de conclure des ententes alors qu'un sprint de négociations amorcé lundi dernier avec les représentants gouvernementaux arrivait à un moment déterminant. Pour ce marathon, le syndicat avait décidé de réunir les équipes en table commune.
Hier, nous avons toutefois appris qu'aucune rencontre n'a eu lieu au cours de la dernière fin de semaine, à la suite du dépôt de la contre-proposition présentée vendredi.
Le point aujourd'hui
La présidente du syndicat doit faire le point sur les négociations ce midi lors d'une conférence de presse sur la Colline. Elle doit également commenter la crise politique qui fait rage à Ottawa depuis la semaine dernière.
Dans son énoncé économique, le gouvernement Harper avait annoncé son intention de faire adopter un projet de loi pour imposer un contrôle des salaires des employés fédéraux, à 6,8 % sur quatre ans, puis la suppression du droit de grève (et d'arbitrage) jusqu'en 2010-2011.
Le gouvernement Harper a depuis décidé de faire marche arrière en annonçant qu'il n'avait plus l'intention de retirer le droit de grève.
Hier, les partis d'opposition se sont entendus sur un gouvernement de coalition qui présentera un plan dans lequel diverses mesures sont prévues pour relancer l'économie.