M. Nadeau a fait part de sa position après l'annonce de la direction de Wal-Mart de fermer l'atelier mécanique de sa succursale du boulevard Maloney, à Gatineau. Cet été, les cinq employés de l'atelier sont devenus les premiers de la multinationale à obtenir une convention collective en Amérique du Nord. La convention avait été imposée par un arbitre de la Commission des relations du travail.

La direction a répondu à cette convention en annonçant la fermeture de l'atelier du boulevard Maloney, hier.

« Les Wal-Mart devraient être boycottés de A à Z, a lancé le député fédéral. Cette fermeture est à la hauteur de leur petitesse. »

M. Nadeau a offert son appui aux employés. « Ce n'est pas la première fois qu'ils (la direction) agissent de cette façon. Ils ont fermé le magasin à Jonquière quand ses employés se sont syndiqués et là ils recommencent ici », a-t-il ajouté. M. Nadeau ne voit pas comment le fédéral pourrait remédier à la situation à court terme. « Wal-Mart est propriétaire et peut faire ce qu'elle veut. La plus grande force demeure celle du consommateur. Il s'agit de ne plus acheter là », a-t-il renchéri.

Il a été impossible, hier, d'obtenir une réaction du gouvernement du Québec. Le député et ministre responsable de l'Outaouais, Benoît Pelletier, tout comme le ministre du Travail, David Whissell, attendront avant de commenter. « On a appris la nouvelle en même temps que tout le monde ce matin [hier], et le ministre a sur-le-champ demandé à ce qu'on lui fasse un rapport détaillé de l'ensemble du dossier », s'est limitée à dire l'attachée de presse du ministre Whissell, Marisol Schnorr. Le maire de Gatineau, Marc Bureau, n'était pas non plus disponible pour commenter.