Jeudi, la juge Suzanne Tessier de la Cour supérieure du Québec, a rejeté la demande d'injonction interlocutoire faite par la Ville de Gatineau afin d'empêcher la tenue de l'événement.
Sans se prononcer sur le fond du litige, la juge Tessier a déclaré que l'injonction porterait un plus grand préjudice au promoteur puisque l'événement est prévu pour samedi.
Elle a aussi évoqué la confusion créée par le fait que le promoteur a obtenu une permission du Service des incendies de la Ville de Gatineau et celui que la Ville ne s'est pas opposée à sa demande de permis de vente d'alcool.
Elle a aussi jugé que la Ville n'a pas réussi à démontrer que la course de motoneige sur l'eau causerait des dommage environnementaux . «L'argument environnemental est contestable», a-t-elle déclaré.
Le promoteur de la course de motoneige sur l'eau, André Fortier, n'a pas retourné l'appel du Droit mais son avocat, Jean Faullem, s'est dit très satisfait de la décision.
«La permission émise par la municipalité, dès le mois d'août, a joué un rôle dans la décision. Pour une injonction comme celle-là, il aurait fallu que la Ville démontre clairement que sa réglementation interdit cette activité-là. La réglementation n'est pas si claire que ça. La preuve a révélé que les plus grands inconvénients causés par l'injonction étaient du côté des défendeurs et la juge n'a pas émis l'injonction».
Le porte-parole de la Ville de Gatineau, Alain D'Entremont, a rappelé que la Ville est intervenue pour empêcher la tenue de l'événement puisqu'il est contraire au zonage industriel du terrain choisi.
«Nous avons reçu des plaintes et c'était notre devoir d'agir et c'est la raison pour laquelle nous avons demandé une injonction. Le Service des Incendies a approuvé le plan du site présenté par le promoteur mais c'était seulement en ce qui a trait aux normes de sécurité. Ce n'est pas le Service des incendies qui peut approuver la tenue d'un événement comme celui-là. Lorsque quelqu'un veut organiser quelque chose à Gatineau, il doit approcher le service des Loisirs. On va revoir notre façon de faire et ces étapes seront ajoutées avant que le Service d'incendies émette une autorisation. On va s'assurer que dans d'autres cas semblables, les autres services municipaux soient au courant», a indiqué M. D'Entremont
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